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Gouvernance de l'information : il est temps de se jeter à l'eau

Dans la foulée du 9e rapport Serda, l’association GouvInfo IAI publie de son côté son 3e Océan Bleu. Référence manifeste à l’approche stratégique du même nom, le titre de ce rapport nous indique immédiatement qu’ici on ne parlera pas seulement de problèmes, mais surtout de nouvelles opportunités à saisir. Contrairement au rapport Serda qui se focalise plutôt sur une approche statistique visant à refléter la situation de la gouvernance de l’information dans les entreprises – à partir des chiffres de leur enquête annuelle – l’Océan Bleu de GouvInfo offre à une quinzaine de professionnels de l’information une tribune leur permettant de témoigner de leur expérience et de partager une vision plus personnelle de leur discipline ; la lecture de ce recueil nous invite de ce fait à prendre de la hauteur sur des questions telles que la transformation digitale, le Cloud, la protection des données ou encore la valeur de l’information.

Cette valeur intrinsèque de l’information est d’ailleurs mise en avant dans plusieurs contributions. Dans leur préface, les organisateurs du rapport (François-Benjamin Remazeilles, Jean-Pascal Perrein et Lionel Husson) remarquent que la plupart des entreprises conçoivent la gestion de leur information uniquement en réponse aux réglementations en vigueur. Cette approche « défensive » de la gouvernance de l’information n’a dès lors pour seul effet que de les préserver de tout ennui juridique. Pourquoi ne pas envisager à la place une gouvernance de l’information visant à extraire la valeur bien réelle de toute cette information ? Isabelle Wattiau, professeure titulaire à l’ESSEC Business School, abonde d’ailleurs dans leur sens : « La gouvernance de l’information est fondée sur un principe fondamental : considérer l’information comme un actif à gérer au même titre que le patrimoine immobilier ou encore les ressources humaines. Dès lors, la formation d’un manager doit intégrer les compétences lui permettant d’appréhender ce qu’est l’information et ce qu’il faut mettre en œuvre pour la gérer comme un actif stratégique ». Et de déplorer ensuite qu’aucun établissement n’offre à ce jour une formation suffisamment complète en matière de gouvernance de l’information.

On l’a dit : ce rapport nous invite à prendre de la hauteur pour mieux appréhender, dans toute sa complexité, cette discipline qu’est la gouvernance de l’information. Plusieurs contributions appellent également les professionnels à envisager les projets de gouvernance de l’information dans leur entreprise en prenant ici aussi de la hauteur, entre autres afin de favoriser la transversalité. Sabrina Menasria propose par exemple d’adopter une vision de l’information « agnostique » du cadre organisationnel de l’entreprise. La mise en place d’une gouvernance de l’information permet selon elle la disparition des « silos » et la suppression des déséquilibres organisationnels créés par la mauvaise circulation de l’information. Cette transversalité, (re)trouvée notamment en supprimant les intermédiaires – ce qu’elle appelle « ubériser » l’organisation – a pour objectif ultime que chaque collaborateur puisse disposer d’un accès facilité à une information fiable.

En matière d’infrastructure logicielle, on ne cesse d'insister sur le fait que le choix d’un outil informatique doit être conditionné par une analyse approfondie des processus de travail et des aspects humains, et non l’inverse. Christophe Binot, responsable de la gouvernance de l’information chez Total Global Services, ne dit pas autre chose lorsqu’il avance qu’il faut disposer « d’une vision la plus large possible, qui va s’appliquer aussi bien à l’information papier que numérique, et qui est agnostique par rapport aux technologiques ».  

En d’autres mots : « Digitaliser n’est pas transformer », comme le dit très justement Sabrina Menasria.

Le 3e rapport Océan Bleu peut être téléchargé sur le site de GouvInfo 

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